Royaume-Uni : 106 arrestations pro-Palestine Action

4 godzin temu

Des dizaines de partisans du groupe Palestine Action ont été interpellés samedi au Royaume-Uni lors de manifestations de soutien. Ces rassemblements visaient à protester contre l'interdiction du mouvement propalestinien, classé comme « organisation terroriste » depuis début juillet.

Cinquante-cinq personnes ont été arrętées à Parliament Square, dans le quartier de Westminster à Londres, selon la police de la capitale britannique. Les manifestants brandissaient « des pancartes de soutien à Palestine Action, qui est un groupe interdit », a précisé la police sur X.

Arrestations dans plusieurs villes

Huit personnes ont été interpellées lors d'une autre manifestation londonienne et huit autres à Truro, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Des rassemblements à Édimbourg, Bristol et Manchester ont également mené à l'arrestation d'au moins 35 manifestants, selon les forces de l'ordre.

À Londres, des dizaines de manifestants avaient écrit à la main sur des pancartes blanches : « Je m'oppose au génocide, je soutiens Palestine Action ». « La liberté d'expression est morte dans ce pays, honte à la Met police », a lancé un homme lors de son interpellation.

Accusations contre le gouvernement

« Le gouvernement britannique est complice du génocide israélien contre les Palestiniens. Il tente de réduire au silence ceux qui dénoncent cette complicité », a accusé sur X le groupe Defend Our Juries, qui a organisé les rassemblements.

Le Parlement britannique a approuvé début juillet l'interdiction et le classement en tant qu'« organisation terroriste » du mouvement Palestine Action. Le gouvernement a annoncé cette mesure quelques jours après que des militants se sont introduits sur une base de l'armée de l'air en Angleterre.

Incident sur la base militaire

Lors de cette intrusion, les activistes ont maculé de peinture rouge deux avions militaires. Quatre personnes ont été inculpées et placées en détention provisoire dans cette affaire.

Saisie en urgence, la Haute Cour de Londres a refusé de suspendre l'interdiction du groupe qui repose sur la loi de 2000 sur le terrorisme. Des experts des Nations unies ont critiqué la décision de Londres, estimant que « de simples dommages matériels, sans mise en danger de la vie d'autrui, ne sont pas suffisamment graves pour ętre qualifiés de terrorisme ».

(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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